Apprendre à voir Lina / Saper vedere Lina »
Journées d’étude du 17 au 19 janvier 2018
Organisées par ENSA de Paris-Belleville, IPRAUS / UMR AUSser
avec DiAP de l’Université Roma Sapienza et ENSA de Marne-la-Vallée
Organisées par Alessandra Criconia et Elisabeth Essaïan
avec la participation de Antoine Aubinais, Luc Baboulet, Patrick Bouchain, Alessandra Capuano, Orazio Carpenzano, Silvia Davoli, Margherita Guccione, Anat Falbel, Marina Grinover, Isa Grinspum Ferraz, Giancarlo Latorraca, Martina de Luca, Guilherme Wisnik à la Maison du Brésil, l’Ambassade du Brésil, la Cité de l’architecture et du patrimoine et l’Institut culturel italien.
Architecte, scénographe, muséographe, designer de meubles et de mode, éditrice, illustratrice, Lina Bo Bardi (née à Rome en 1914 – décédée à São Paulo en 1992) fait objet depuis 2014 de nombreuses manifestations de par le monde. Les journées d’étude « Apprendre à voir Lina / Saper vedere Lina », s’inscrivent dans l’actualité de l’exposition Lina Bo Bardi : Enseignements partagés, réalisée par l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville (ENSA-PB) et le Département d’Architecture et Projet (DiAP) de l’Université de Roma Sapienza. Organisées par l’ENSA de Paris-Belleville, l’ENSA de Marne-la-Vallée et le Département d’Architecture et Projet (DiAP) de l’Université de Roma Sapienza, elles sont structurées autour de trois thèmes : « Portraits de Lina », « Héritage de Lina / Hériter de Lina » et « Lina [s’]expose / Exposer Lina ». En réunissant des chercheurs et des architectes italiens, français et brésiliens, elles cherchent à lever le voile sur les aspects insuffisamment explorés de son œuvre et de sa réception : l’importance de son héritage italien et de son acculturation nordestine, le choix de ses dispositifs muséographiques, l’attrait pour son œuvre aujourd’hui. Elles interrogent ainsi la manière dont l’héritage italien, le mouvement moderne et l’acculturation brésilienne se sont hybridés et comment les thématiques explorées par Lina Bo Bardi – économie de la construction, réemploi des matériaux, valorisation des marges, chantier – rentrent en résonance avec la pratique architecturale contemporaine. Accueillies dans plusieurs lieux – ENSA de Paris-Belleville, Maison du Brésil, Ambassade du Brésil, Cité de l’architecture et du patrimoine, Institut culturel italien, elles sont accompagnées de divers événements : visite de l’exposition Lina Bo Bardi : Enseignements partagés, inauguration de l’exposition L’habitat modeste comme espace d’expérimentation, tables rondes, projections de films.